Un seul pépin produit un grand arbre

Le bouddha et son sangha arrive dans une ville et ils demandent l’aumône. Le chef du lieu savait que le bouddha allait venir. Il pense : partout où va le bouddha, beaucoup de gens souhaitent ensuite devenir moine ; s’ils deviennent moines, je n’aurai plus d'autorité sur eux. Il interdit donc d’offrir l’aumône, et ceux qui ne respectent pas cette règle seront punis d'une amende. L’amende est si élevée que pendant plusieurs jours le bouddha et son sangha ne reçoivent rien comme aumône.

 

Dans la ville , il y a une personne âgée avec beaucoup de serviteurs. Parmi eux, il y a une vieillie dame qui s’occupe de débarrasser la table du repas. Un jour, quand tout le monde a fini de manger, comme d’habitude, elle débarrasse la table. Il y a des restes qu'elle veut jeter. Quand elle ouvre la porte, le bouddha et son sangha passe. La vieille a vu la sérénité du bouddha et son sangha, elle est admirative, elle souhaite faire une offrande. Elle dit au bouddha : je souhaite faire l’offrande mais je n’ai rien à part ces restes.  Le bouddha lui dit : c’est parfait. Même si la vieille dame sait qu’elle risque une amande, mais elle remplit le bol du bouddha. Le bouddha lui dit : quand vous semez un il produira dix, quand vous semez dix ils produiront cent, quand vous semez cent, ils produiront mille et ainsi de suite se produiront des dizaines et des centaines de mille. Vous allez apercevoir la sagesse.

Un passant entend le vœux prononcé par le bouddha et il dit : O religieux, pourquoi dites-vous de telle exagérations? Elle vous a juste fait un don d’un bol de restes de nourritures et elle va pourtant obtenir pareil bonheur et voir les vérités saintes et la sagesse ?

Le bouddha lui demande : est-ce que vous avez vu le grand arbre qui se trouve dans cette ville ? Le passant dit : oui, sous l’ombrage de cet arbre, on peut mettre 500 véhicules. Mes ancêtres m’ont dit que quand ils étaient jeunes, cet arbre était tellement large qu’il fallait déjà plusieurs personnes pour l’encercler. Le bouddha demande : quelle est la grosseur des pépins de cet arbre. Le passant dit : le pépin n’est pas très grand.

Le bouddha réplique : pourquoi dire une telle exagération ? est ce que tu crois qu’on peut semer un seul petit pépin et obtenir un gros arbre ?

Le passant dit : c’est la vérité.

Le bouddha dit : la volonté d’offrande est comme une graine. Alors que toute la ville refuse, elle trouve le courage de faire l’offrande. Le bonheur qu’elle attirera défiera toute mesure.    

 

Le conte est tiré du <<Amitarthasutra>>

 

合抱大树 始于种子

 

佛陀曾游化至一个小城,城主听到释迦牟尼佛即将入城,心想:佛所到之处,万众归心,许多人都请求皈依;若人民都皈依佛,那我的威望何存?于是城主宣布禁止人民供养佛陀,违者罚钱。由于罚金甚高,穷人没有能力偿还,富人也舍不得,所以当佛陀进城后,每天外出托钵都是空钵而返。

 

城中有位长者,家中雇用了许多佣人,其中有位老婆婆负责收拾剩菜残羹。一日,大家吃饱后,她一如往常般收拾完剩菜,正要拿出去丢弃,一打开后门,刚好佛陀带领僧团经过;老婆婆看到佛陀及僧团如此庄严,不禁心生欢喜,而有供养之意,于是走近佛陀身边说:”我很想要供养,但是身无一物,只有手上端的这些剩菜,怕对佛不恭敬。”佛陀却微笑着说:”很好,这是最上等的东西。” 虽然老婆婆知道会被罚,但是因供养的心很强烈,所以还是将这些剩菜供养予佛;佛陀很欢喜,祝福老婆婆来世能得大富大贵,享受人间福。

 

此时有人走过,听到佛陀如此祝福老婆婆,好奇地问:”为何供养这些剩余的粗糙食物,能得到那么大的功德?” 佛陀微笑地问这位路人:”你可曾看过在这城里,有一棵很大的树?” “有,那棵树的树荫,能涵盖五百辆马车,曾听我上代的长辈说,在他们小时候,那棵树就已经要数人牵手才能合抱。” 佛陀再问他:”你可知道这棵树的种子有多大?” “一粒种子应该不大。” “这么小的一粒种子,能长成一棵数人才能合抱的大树,你相信吗?” 

 

这位路人相信,这棵树是从一粒种子开始长成。佛陀又说:”一分供养心如同一粒种子,全城没有人敢供养僧团,唯有这位老婆婆有这分勇气,以虔诚的心播下这粒种子,虽然食物粗糙,但是未来所成就的功德甚大。”

 

 

本文摘自:证严上人著作《无量义经偈颂‧十功德品第三》

Écrire commentaire

Commentaires: 0